Quand trois plus un font cinq

Enquête singulière résolue par le Commissaire Jarot.

Quand trois plus un font cinq



Présentation du livre :
Trois amis amateurs photographes d'éperviers font à Marly-le-Roi la découverte inopinée d'un homme âgé, presque enseveli sous des feuilles et baignant dans son sang. A compter de cet instant, leur amitié va connaître une succession de rebondissements dont ils ne pouvaient imaginer l'intensité et encore moins la profondeur. Pour Paul Jarot et Jean-Luc Rosières, une enquête commençait. Elle allait démontrer que, par bien des aspects, trois plus un n'était pas obligatoirement égal à quatre.

Publié sur Amazon en livre numérique (2,99 euros) et en livre broché (6,99 euros).

 

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Premier chapitre :
    La plupart des gens les nommaient de deux façons : les trois J, ou bien PJC.
    En réalité ils étaient trois amis du même âge, avec trois particularités singulières : ils étaient nés le même jour de la même année, un sept mai 1963 ; leurs prénoms composés commençaient chacun par Jean ; Jean-Paul Serviès, Jean-Jacques Levalois, et Jean-Charles Partenis partageaient tous trois la même passion depuis 2001 : la photographie amateur des oiseaux, plus particulièrement les rapaces et, parmi ces derniers, les éperviers.
    Cet Accipiter nisus (nom scientifique de ce rapace) est bien représenté en forêt domaniale de Marly-le-Roi. C'est en ce lieu que dix-huit ans auparavant nos trois amis avaient lié amitié et ne s'étaient plus quittés, devenant à tour de rôle témoins de leurs mariages respectifs et parrains des jeunes enfants qu'ils avaient aujourd'hui.

    Le vendredi 29 juin 2018 au soir, les trois amis commençaient leurs vacances d'été. Et ils avaient une huitaine de jours avant de poursuivre ce mois de juillet en famille, la femme de Jean-Jacques et celle de Jean-Charles ne commençant leur congé que le 9 juillet.
    Avec appareils de photo et ordinateurs, ils prirent donc, ce samedi 30 juin au matin, la direction de la forêt de Marly-le-Roi, avec d'autant plus de liberté que leurs enfants étaient en camp scout pour cette semaine.
    Ils étaient loin de se douter que cette semaine d'observation d'éperviers leur ferait vivre une nouvelle amitié aussi singulière que celle qu'ils vivaient déjà, et leur réservait également des surprises dont ils se seraient volontiers abstenus.
    Ce samedi matin donc, les voilà arrivés sur le lieu de leur observation.
    Jean-Charles, qui venait d'ouvrir son sac pour sortir son téléobjectif, buta sur ce qu'il croyait être un vieux tronc d'arbre. La peur de faire tomber sa précieuse lunette le fit jurer. Les deux autres copains furent tout de suite à ses côtés. Jean-Jacques l'apostrophant lui demanda :
    " Ça va l'ami ? Pas de mal ?
    - Merci. Plus de peur que de mal ! "
    Il venait tout juste de terminer de lui répondre en réajustant son sac que Jean-Paul, baissant les yeux à l'endroit même où son ami avait trébuché, entendit gémir. Ce dernier aussitôt s'accroupit. Là, dans son sang, gisait un homme âgé.
    Les trois amis eurent tôt fait, en le manipulant avec d'infinies précautions, de l'étendre correctement et de lui glisser une veste sous la tête en guise d'oreiller.
    Une vingtaine de minutes plus tard l'homme disparaissait dans une ambulance du SAMU.
    Restés seuls, les trois J se regardèrent. Jean-Paul dit à Jean-Jacques :
    " Ta veste est bonne pour un pressing.
    - Tu l'as dit, l'ami. Bon ! Dites, on continue ou on rentre ? "
    Jean-Charles, les regardant à tour de rôle, leur dit :
    " Ah non ! On observe et on filme. Nous avons fait ce qu'il convenait de faire pour ce vieillard. "
    Jean-Jacques lui répondit :
    " Il m'a semblé quand même l'avoir entendu murmurer les prénoms de Thomas, Lucie, et Jade.
    - Souviens-toi de son état ! Et puis même si tes craintes sont fondées, c'est maintenant l'histoire de la police. Quand il va reprendre conscience à l'hôpital après ses soins, il va être interrogé.
    - Oui bien sûr. Mais n'aurait-on pas dû le signaler au SAMU ?
    - Nous aussi nous allons être convoqués par la police. Il sera alors temps pour nous de dire ce qu'on a cru entendre. Et convoqués, à mon avis, cela ne va pas traîner.
    - Tu as raison. Bon alors on continue. "
    La journée fut plutôt riche en observation d'éperviers. Les amis se régalèrent et leur mésaventure matinale commençait à se dissiper jusqu'à ce qu'un chien, berger blanc suisse venu d'on ne sait où, renifla la veste de Jean-Jacques restée au sol et partit comme un fou. Il était suivi au pas de course par un jeune homme aux allures sportives qui, en l'appelant, lui disait :
    " Farine. Bon chien attend. "

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